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Entreprendre durable

26 mars 2010

Organiser un cocktail...bio, équitable et écolo !

Vous voulez organiser un évènement important, vous réunissez un nombre important d'invité et avez décidé de faire appel à un traiteur? 

Il existe aujourd'hui des traiteurs proposant des produits biologiques, mais aussi des produits issus du commerce équitable (les aliments mais aussi la décoration , les objets...). Ces traiteurs proposent également des produits dont les emballages sont écologiques, les couverts, verres jetables etc. sont le plus souvent eux aussi écologiques (en matériaux recyclés ou biodégradables).

Les recettes proposées sont souvent plus originales, les contraintes du bio et de l'équitable engageant à toujours plus de créativité!

Quelques exemples :

http://www.graindevie.fr/

http://www.traiteur-ethique.com/

http://ethique-et-toques.com/

 

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22 mars 2010

Coca-Cola : économiser de l'eau et de l'énergie ?

coca_cola

Une vidéo à ne pas manquer (en anglais).

 

How Coca-Cola is reducing its water consumption

(site source: smartplanet.com)

 

19 mars 2010

Oxfam Trailwalker 4 personnes, 1 but, marcher 100km en moins de 30 heures!

 

home_oxfam

Le principe du défit :

Les 12 et 13 juin 2010, se déroulera une marche de 100 km en 30 heures maximum par équipe de 4 personnes et sans relais. Cette marche aura lieu dans l’un des plus beaux espaces naturels français, le Parc du Morvan, en Bourgogne.

D’ici là les équipes doivent rivaliser d'inventivité pour récolter au moins 1500 €. Cette somme sera reversée à l’association de solidarité internationale "Oxfam France – Agir ici".

Pour la petite histoire :

Né en 1981 à Hong Kong, le Trailwalker Oxfam s’est depuis développé pour devenir un événement international majeur. Depuis plus de 25 ans, ce sont des milliers de personnes qui ont participé à ce formidable défi dans une dizaine de pays (Australie, Nouvelle Zélande, Angleterre, Belgique, Japon, Canada...) avec toujours le même plaisir : donner de son temps, de son énergie, se dépasser pour soutenir pleinement et dans ses possibilités, la lutte contre la pauvreté et les injustices dans le monde. C’est en 2010 qu’a lieu la première édition de ce défit en France !

Qu’est-ce que l’association Oxfam ?

Oxfam France fait partie d’Oxfam International, une confédération composée de 14 organisations indépendantes, qui luttent contre les injustices et la pauvreté aux côtés de plus de 3 000 partenaires répartis dans plus de 100 pays.

Ses missions sont entre autres :

  • Mobilisation pour l’accès à la santé et à l’éducation dans les pays pauvres,
  • Lutte pour prévenir les conflits et protéger les populations,
  • Instauration de règles commerciales internationales plus justes, et promotion du commerce équitable.

Comment participer?

Plusieurs possibilités :

  • Vous voulez monter une équipe : inscrivez-vous sur le site d'Oxfam Trailwalker
  • Vous voulez soutenir les équipes : certaines équipes ont besoin de supporters pour les aider avant et pendant l'épreuve, pour cela, même chose, rendez vous e site d'Oxfam Trailwalker.
  • Vous voulez contribuer financièrement à l'évènement et sponsoriser votre équipe préférée... même site, rubrique "Je soutiens une équipe par un don"

En attendant, je vous invite à en parler autour de vous car plus on en parle mieux ça fonctionne ! Si vous avez des idées originales, ou si vous voulez contribuer à ce défit n'hésitez pas. Vous avez jusqu’aux 12 et 13 juin ! 

Pour ma part, je soutiens l'équipe Nico et ses drôles de dames, dont vous pouvez visiter la page là.

Je vous invite donc à les soutenir ...en toute partialité !

 

 

Plus d'infos :

Oxfam Trailwalker

Oxfam France

Oxfam International

 

19 mars 2010

http://www.paperblog.fr

17 mars 2010

Imprimer durable?

Il est aujourd'hui de plus en plus facile de réduire l'impact écologique (mais aussi économique) des différents postes liés à l'impression. Ainsi, nous connaissons la petite phrase en fin d'email incitant le destinataire à n'imprimer son mail qu'en cas de réelle nécessité ("Pensez à l’environnement avant d’imprimer ce message" par exemple) souvent acompagné d'un logo rappelant l'environnement.

Mais il existe bien d'autres façons d'optimiser les quantités de papier, de limiter l'impact des produits nocifs contenu dans les cartouches de toner dites "classique" et de réduire les coûts de ces consommables.

Rz_13a

En voici quelques unes :

Le papier : pour en réduire la consommation vous pouvez inciter vos collaborateurs, collègues, ou même votre entourage à réduire leur consommation de papier et n'imprimer qu'en cas de nécessité.Vous pouvez aussi utiliser un papier plus léger (moins de gramme) pour les impressions restant en interne, ou pour vous-même. Pour aller plus loin, vous pouvez aussi passer au papier recyclé, au moins pour une partie de votre consommation.

Les imprimantes : sans pour autant avoir à changer vos imprimantes, qui représentent un investissement souvent important que l'on souhaite amortir sur une période de temps conséquente, différentes astuces permettent de réduire la production de déchets occasionnés par l'utilisation de ces machines parmi lesquels :

utilisaition de chiffons lavables pour l'entretien, recours à la distribution automatique de l’encre en machine… Renseignez-vous auprès de votre fournisseur pour savoir ce qu'il peut vous proposer. Certains fournisseurs proposent maintenant des encres végétales.

Si vous devez justement changer vos imprimantes, optez pour des imprimantes moins gourmandes en énergie, c'est plus écologique et plus économique. Mettez en place une minuterie qui éteindra automatiquement les imprimantes en dehors des heures de travail et le weekend.

Vous pouvez également contribuer au recyclage en mettant en place des poubelles spécifiques au papier, en précisant bien ce qu'il faut mettre dedans (une part des docuements jettés dans ces poubelles spécifiques sont en réalité parfois mal triés. Par exemple, les enveloppes avec fenêtre plastique, la papier glacé des revues et magazines ne vont pas dans ces poubelles papier).

Au delà de ces impressions quotidiennes, pensez à vos cartes de visite par exemple ! Certains imprimeurs se sont spécialisé dans la réalisation de cartes de visite entièrement écologiques, en utilisant du papier 100% recyclé ainisi que des encres végétales. Pour illustrer : elles vous reviendront entre 37 et 42 € les 500 exemplaires selon l'imprimeur. Ces imprimeurs écologiques proposent aussi la réalisation de calendriers, dépliants, étquettes, sacs papiers, enveloppes etc.

Bémol, ces cartes de visite peuvent être deux fois plus chères que les cartes classiques. Néanmois, une carte de visite est l'image de votre société, votre image personnelle et celle de vos valeurs. Présenter une carte de visite écologique est un bon moyen de faire valoir votre attachement au développement durable. A noter, certaines imprimeries écologiques font mentionner en petit sur les cartes, la mention "papier recyclé" par exemple.

Le chiffre :

Selon une enquête Ipsos/Lexmark de 2008 sur les habitudes d'impression en entreprise :

en 2007, eu Europe, en moyenne 31 pages ont été imprimées par salarié et par jour. Cette moyenne était de 28 par salarié et par jour en France la même année.

Photo :

Photos Libres

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14 mars 2010

CE : des problèmes et des solutions !

Fairtrade











Les problèmes communs aux différentes filières du commerce équitable :

  • Pouvoir de négociation faible au niveau des organisations de producteurs mais aussi des organisations de CE au Nord.
  • Intégration verticale difficile. Aller vers plus de valeur ajoutée dans les coopératives de producteurs est souvent impossible, faute de débouchés au Nord.
  • Manque de formation commerciale et juridique des personnes à l’origine des initiatives de CE, même si cela à tendance à changer aujourd’hui.
  • Disponibilité des produits.
  • Prix élevé des produits.
  • Manque d’information et de retour sur les engagements du commerce équitable.
  • Marques équitables non identifiées ou label équitable trop présent.
  • Complexité des réseaux.

Les solutions envisageables :

La structuration du CE autour de la filière labélisée semble la meilleure option, car elle permet de bénéficier des moyens mis en œuvre par les labels pour faire connaître le CE aux consommateurs et aux agents économiques. La filière labélisée prenant de l’ampleur, elle permet également aux acteurs qui la constituent d’avoir un pouvoir de négociation grandissant et de s’appuyer sur celui du label. Le label permet aussi de crédibiliser le CE, par la mise en place de standards et la vérification par des organismes agréés indépendants.

Il semble que l’avenir du CE se situe plutôt dans les labels, éventuellement appuyés par un cadre légal, tant que celui-ci ne dénature pas les principes et les enjeux du CE.

L’introduction des produits équitables en grandes surfaces a permis une certaine « démocratisation » de ces produits et a engendré une croissance des ventes sans précédent dans le secteur. Plus les produits sont accessibles, plus le commerce équitable pourra se développer et permettre à moyen terme de réduire sensiblement les prix, qui rebutent si souvent les consommateurs, par des économies d’échelle.

Le CE change progressivement de dimension, passant d’un phénomène quasi-marginal à un marché suffisamment important et prometteur pour intéresser les plus grands groupes alimentaires. Afin de continuer à croître, le CE doit se munir des mêmes outils que les marques traditionnelles et aller vers les consommateurs. Certaines entreprises on fait la démarche de donner une formation juridique et commerciale à leurs membres, d’autres font même appel à des agences de communication pour leur campagnes.

Les consommateurs ne recherchent pas la même chose dans les produits équitables alimentaires et dans les autres produits équitables. L’approche marketing des produits non alimentaires doit donc être différente de celle des produits alimentaires, il ne suffit pas de sensibiliser les consommateurs aux enjeux du commerce équitable, il faut aussi les faire adhérer à une marque et aux valeurs qu’elle transmet. Pour cela il est nécessaire de différencier clairement les labels des marques, sans quoi, ces dernières ne seront perçues qu’au travers des labels qui les certifient.

 
Perspectives :


L’étude des différentes filières permet d’affirmer que le commerce équitable est adaptable à d’autres domaines de la grande consommation, à condition de résoudre au mieux les problèmes communs qui se sont dégagés lors de l’étude. L’élaboration de critères et la mise en place de filières équitables est envisageable pour tout type de produits. Néanmoins, les différences existant  d’un produit à un autre ne devront pas être négligées, et de nombreux défis attendent le commerce équitable dans le futur.

Ainsi, l’arrivée des multinationales sur le créneau du commerce équitable va constituer un challenge de taille pour les acteurs du CE. Ces derniers devront trouver un équilibre entre la coopération avec les multinationales et la poursuite des principes fondateurs du CE, en totale opposition avec les méthodes des grands groupes.

Un cadre juridique mieux défini permettra l’extension du CE vers d’autres domaines, mais là encore, il faut trouver un équilibre entre réglementation souhaitable et législation trop stricte, en contradiction avec l’essence du CE. Comme nous l’avons vu, il est difficile de garantir que l’ensemble des étapes de chaque filière suive les critères du commerce équitable, un appui juridique aiderait donc les organisations du CE à gérer le contrôle des filières.

Aujourd’hui, on voit apparaître de nouveaux types de filière avec plus de valeur ajoutée, comme le vin, ou encore les services avec le tourisme équitable. Ceci tend à prouver que tous les domaines sont accessibles au commerce équitable.

Pour aller plus loin :

Max Havelaar france

La Plate-Forme pour le Commerce Équitable

Oxfam International

Ethiquable

Artisans du monde

14 mars 2010

Le commerce équitable...pourquoi?

Le monde connaît aujourd’hui une crise alimentaire majeure, basée sur un paradoxe frappant : sur 850 millions de personnes souffrant de la faim, 80 % sont des paysans. Plusieurs facteurs combinés contribuent à la continuité d’une telle crise :DSC03172

 

Diminution de l’offre, avec la réduction des surfaces cultivables, liée à la désertification des terres et à la hausse de la demande en agro-carburants, qui pousse à la reconversion des cultures agricoles alimentaires en cultures agricoles pour l’énergie, plus rentables. Augmentation de la demande, avec 3 milliards d’individus de plus dans le monde  d’ici 2050.

 

De ces premiers facteurs, découle la hausse du prix des matières premières agricoles, constatée sur ces 3 dernières années. Cette hausse devrait à priori bénéficier aux producteurs du Sud comme du Nord, en leur permettant de vendre leur production à prix élevé. Mais la réalité est toute autre. En effet, cette hausse des prix ne bénéficie qu’à l’agriculture industrielle à hauts rendements car ses acteurs possèdent un pouvoir de négociation suffisant pour vendre en étant rentable. Alors que certaines matières premières agricoles se vendent à prix d’or sur le marché mondial, les petits producteurs ne perçoivent pas suffisamment de revenus pour nourrir leur famille, faute de pouvoir vendre leur production à un prix décent. L’impact de la hausse du prix des matières premières est ressenti aussi bien au Nord qu’au Sud, mais les conséquences d’une telle situation sont bien inégales : au Nord, les consommateurs constatent une hausse du prix des produits alimentaires qui se traduit par une baisse du pouvoir d’achat, au Sud, l’accès aux denrées alimentaires de première nécessité devient de plus en plus difficile et le nombre de personnes touchées par la faim toujours plus élevé.[1]

Durant des décennies, les seuls moyens mis en œuvre pour lutter contre la faim dans le monde consistaient en des aides internationales et alimentaires. Celles-ci sont bénéfiques à court terme, mais n’interviennent que dans des situations dites « d’urgence » et ne constituent pas des solutions viables à long terme pour les pays concernés. Les pays bénéficiaires de ces aides en deviennent dépendants et l’on se retrouve alors dans des situations où il est plus facile pour eux d’importer leurs denrées alimentaires avec l’appui des aides, que de mettre en place des productions.

C’est dans un tel contexte économique et social que sont apparues les premières initiatives du commerce équitable. Celui-ci se définit de la manière suivante : « Le Commerce Equitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. »

Alors que la hausse des prix s’étend aux produits non alimentaires et touche de plus en plus de populations, apparaît nécessaire d’étudier l’alternative que constitue le commerce équitable face au modèle traditionnel dont les limites et le manque de flexibilité se font de plus en plus sentir.

14 mars 2010

Parlons durable !

Ce blog aura pour objectif de vous présenter les centaines de possibilités qui s'offrent à vous en matière de développement durable. Les clés pour monter un projet de manière durable et écologique mais aussi l'actualité des entreprises impliquées dans le développement durable, les nouveautés, les aides à la création spécifiques...
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